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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/387

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te, mais avec laquelle on fait les mêmes tours, & dont on attache par un point d’aiguille, le dernier bout, pour n’ôter la bande que lorsque la personne malade s’en pourra passer.

Quand l’entorse a été grande, il arrive quelquefois, quoiqu’elle soit guérie, qu’on s’en ressent des années entieres, & que pendant tout ce temps-là, on ne peut marcher sans boëter un peu ; principalement lorsque le pied vient à poser sur quelque endroit inégal & panchant. On prendra donc extrémement garde, jusqu’à ce que le pied soit bien affermi, de ne marcher que dans des endroits unis & commodes, faute de quoi l’on risque de se faire une nouvelle entorse, ou de marcher toujours en chancelant, & de mauvaise grâce.

Jambes paralytiques par effort.

Il est certains efforts de jambes, qui, quoique legers en apparence, peuvent les rendre paralytiques. Un enfant de six ans, qui jusqu’à cet âge là, n’avoit eu aucune incommodité, commença à se faire porter à califourchon sur les épaules d’un frere aîné qu’il avoit, lequel le mettoit tous le jours sur son