Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/121

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gueres quelle liaison il y a entre cet exemple & la comparaison, ni entre ce mesme exemple, & ce qu’il a dit du cœur ; sçavoir, que la force du cœur est bornée par la nature à ne pouvoir pousser que la valeur de vingt livres, & que le cœur, par lui seul, peut suffire au poids de trois mille livres & plus. Cependant il faut bien que l’Auteur ait trouvé là quelque liaison. Peut-estre, dira-t-on, qu’il ne rapporte l’exemple des machoires que pour faire voir que la force du cœur n’est point si limitée, que le cœur n’en ait encore au-delà de ce qu’il lui en faut dans la santé : mais comme ce n’est pas dequoi il s’agit, il n’y a pas d’apparence que M. Hecquet aussi judicieux qu’il est, puisse avoir cette vûë : d’ailleurs, qui doute que le cœur n’ait beaucoup plus de force qu’il ne lui en faut pour faire circuler le sang, pendant la santé. On sçait que ce