que les signes mesmes par lesquels on peut juger que ces maux viennent de Vers, sont tres-incertains ; & ensuite il avertit, que ce qu’il dit là des Vers de la teste, il le dit de tous les autres Vers du corps, en quelque partie qu’ils s’engendrent, & il donne à entendre, que tout ce qu’on peut faire, quand ces signes se rencontrent, c’est de juger, non qu’il y ait des Vers, mais qu’il y a lieu de les soupçonner. M. Hecquet, par une allusion juste à ces paroles, dit, que le Journaliste attribue aux Vers la cause de presque toutes les maladies, peut-on trouver un genie plus inventif ? Quant au reproche d’avoir des specifiques éprouvez contre les Vers. Le Censeur a raison, rien en effet peut-il estre plus honteux à un Medecin, que d’avoir des remedes assûrez contre quelque maladie ?
6e Ex. « L’Auteur de la These,