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TROISIEME PARTIE.


Des qualitez de l’Eau, & de celles du Vin. De l’usage de la Veronique & du Thé. De la nature du sang, &c.



On a vû jusqu’ici qu’avec le seul secours de la saignée on pouvoit guérir toutes les maladies ; on va voir à present qu’avec l’eau seule, on peut operer les mesmes miracles. La proposition surprendra peut-estre d’abord, mais elle est si bien prouvée dans la These sur la boisson, qu’il est difficile de ne s’y pas rendre. « On pourroit, dit l’Auteur, appeller l’eau, le specifique universel, puisque par specifique on entend une sorte de remede qui guerit plûtôt en domptant la cause du mal, qu’en produisant quelque évacuation sensible. Aucune des drogues, poursuit-il, que la vanité des Chymistes