Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/489

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trement : vous pouvez le dire, & faire voir ma Lettre à ceux qui en pourront douter. Je suis, mon R. P. entierement à vous,

L’Archevêque de Roüen,
à Paris ce 15. Mars 1696.

M. de Brou, alors Evêque d’Amiens, suivit l’exemple de M. l’Archevêque de Roüen, & donna dans son Diocèse la même permission de manger des Pilets, ainsi que M. l’Abbé Moreau, son Grand-Vicaire, l’avoit annoncé auparavant au R. P. Jamin, par la Lettre suivante.

« Mon Reverend Pere, je vous suis obligé de la part que vous avez bien voulu me faire du Jugement des Medecins de Roüen, sur la nature & les qualitez des Pilets, & de la permission de Monseigneur l’Archevêque, d’en manger en Carême. Il conviendroit assez de la rendre publique, afin de lever là-dessus toute sorte de scrupule, & de faire cesser entierement une espece de scandale, que ceux qui en mangeoient avant la Décision de la question, causoient à ceux qui n’étoient pas persuadez que cela fût permis. On ne sera pas ici d’un sentiment different de celui de Monseigneur vôtre Archevêque. La Décision de son Diocèse à cet égard, sera la regle de