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Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/9

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nous traittons aussi plusieurs questions considerables touchant l’abstinence & le jeûne, tant par rapport au precepte de l’Eglise, que par rapport à la santé, & que nôtre but dans toutes ces discussions, n’est autre que de faciliter la pratique du Caresme en éclaircissant plusieurs doutes sur ce sujet, & en mettant chacun en état de discerner par soi-même les alimens les plus propres à sa constitution & à son temperament.

Au reste, la question des Macreuses est ici approfondie ; & comme il est important de sçavoir à quoi s’en tenir pour distinguer les animaux que l’Eglise permet les jours d’abstinence, d’avec ceux qu’elle défend, nous avons donné là-dessus une regle[1] sure & facile, qui est à la portée de tout le monde, & qui leve tout scrupule sur cette matiere.

  1. Nous la devons aux avis qui nous ont été donnez sur ce sujet par une personne d’un merite distingué dans l’Eglise.