Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome II.djvu/51

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5o. contre les contusions : 6o. contre la gangrene : 7o. contre les fluxions de la tête, appliqué à la nuque : 8o. contre la trop grande abondance de lait dans les mammelles : 9o. contre les violentes douleurs de la goutte,[1] sur quoi nous remarquerons que c’est, selon toute apparence, pour cette raison, que le hareng salé appliqué sur l’endroit tourmenté de goutte, est d’un si grand secours, comme nous l’avons observé en parlant du hareng.

Quant à l’usage interieur, quelques grains de sel avalez à jeun, sont un excellent remede, 1o. contre la peste ;[2] & Untzerus, aprés plusieurs autres Auteurs, conseille ici pour préservatif, de manger du pain salé :[3] 2o. le sel est bon contre la toux, qui vient d’humeurs visqueuses & grossieres : 3o. contre le trop grand resserrement de ventre :[4] 4o. contre la fiévre quarte :[5] 5o. contre les vers.[6] 6o. Un peu de sel dans la bouche est bon contre les défaillances, contre les syncopes, &c. & ceux qui sont sujets à

  1. Thom. Minadeus, Tract. de arthritid. item, Platerus, Forest. Vidusvidius, Ant. Fumanel.
  2. Joh. Vvittichius in Halilog. Augenius lib. 9. Epist. Joubertus tract. de peste cap. 13.
  3. Untzer. de lue pestiferâ.
  4. Agricola lib. 3. Fostil. cap. 8. Untzer. de Sale.
  5. Id. ibid.
  6. Id. ibid.