Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/10

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sentimens de reconnoissance, qui m’attachent à vous, ne me l’apprendroient pas, l’occasion qui me l’a fait composer, suffiroit pour m’en convaincre. C’est la guérison d’un malade, redevable de la vie au soin que j’ay toûjours eu de vous étudier. J’avois long-temps regardé comme un probléme s’il convenoit de purger au commencement des maladies : Mais je me déterminay bien-tôt, quand j’appris quelle étoit sur cela vôtre Pratique. Elle me confirma dans la Doctrine d’Hippocrate, qui recommande alors les purgatifs, dés que les humeurs en fougue menacent d’attaquer les principales parties du corps. Je traitois un pleuretique, auquel étoit survenu un transport au cerveau : le mal commençoit, j’en examinay tous les symptomes ; & aprés avoir remarqué des signes de vers, & une fermentation violente d’humeurs, je crûs