Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/124

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violens maux de dents soient causez par des vers.

Les Pulmonaires se forment dans les poûmons ; ces vers sont rares, mais cependant il s’en trouve, & Fernel[1] dit en avoir vû des exemples. Ce qu’il y a de certain est, que des malades en ont jetté quelquefois en toussant, qui étoient tellement enveloppez dans les crachats, qu’on ne pouvoit douter qu’ils vinssent d’ailleurs que de la poitrine, comme le remarque Brassavolus[2]. De ces vers les uns ressemblent à des moucherons, selon le rapport d’Avenzoard[3] & d’Alsaharavius[4], d’autres sont faits comme des pignons, selon l’observation de Thomas de Veigue[5], & d’autres comme de petites punaises, selon la remarque de Joachim Camerarius dans Schenckius.

Les Hépatiques se trouvent dans le foye, & sont ainsi appellez du mot Latin, qui signifie foye. Tous les Medecins ne

  1. Fernel pathol. de morb. intest.
  2. Brassav. commem. ad aptior. 47. lib. 4. Hipp.
  3. Avenzo. lib. 1. tract. ii. cap. 3.
  4. Asarhar. cap. 1. tractat. 13. pract.
  5. Thom. à Veiga comment. ad cap. 5. lib. 1. Galen. de Locis affect.