Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/13

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avarice, c’est que vous souffrez avec douleur que le peuple, incapable de discerner par luy-même la vérité, soit le joüet, ou, pour mieux dire, la victime du mensonge. Si vous employez l’autorité du Souverain, pour empêcher certaines Facultez du Royaume d’accorder indistinctement des degrez à quiconque se presente, c’est que vous ne voulez pas qu’on dresse ainsi des pieges à la vie des hommes, en prodiguant à des ignorans les titres d’une Science, qu’ils ne possedent pas. Si l’on vous voit si attentif à conserver la santé du monde la plus précieuse, & confiée à vos soins pour le bonheur de la France, c’est que vous sçavez qu’en vous acquitant d’un devoir si indispensable, vous assûrez le repos & le Salut de l’Etat. Enfin si vous protegez avec tant de bonté nôtre Compagnie, vôtre vûë est de l’animer à rendre ses Ecoles de jour en jour plus florissan-