Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/12

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donné lieu au Traité que je vous presente : Il ne paroîtra point sans vôtre consentement, Monsieur. Mais j’espere que vous ne me le refuserez pas, quand vous considererez que je ne cherche en cecy que l’avantage du Public ; car c’est-là le principal motif qui peut vous faire agréer un Ouvrage, comme c’est un des principaux motifs de toutes vos actions. En effet, Monsieur, quand je repasse tout ce que vous faites, je n’y trouve rien qui ne soit une preuve de vôtre zele pour l’utilité publique : Si vous travaillez avec tant de constance à l’avancement de la Medecine, c’est que vous ne goutez pas de douceur plus grande que de contribuer au plus grand bien des Citoyens, en perfectionnant un Art qui ne tend qu’à le leur conserver. Si vous éloignez les imposteurs, ces gens sans aveu, qui dans une profession toute charitable, ne songent qu’à contenter leur