Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/151

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lic, qu’ils perçent aussi, & d’où ils s’en retournent dans les intestins : ce qui ne seroit pas un cas si singulier, y ayant eu plusieurs malades à qui les vers des intestins sont ainsi sortis par le nombril, comme le témoignent Forestus[1] & plusieurs autres Auteurs.

Etmuler cependant & Sennert parlent de cet insecte comme d’un ver qui fait une espece à part[2], & le premier dit que personne, excepté Sennert & luy, n’en a parlé. Outre tous ces vers il y en a une autre espece, que l’on appelle veneriens, & qu’il ne faut pas oublier icy. Ce sont des vers, que l’on prétend se trouver dans presque toutes les parties du corps de ceux qui sont atteints de la maladie venerienne. Nous en parlerons plus au long dans le Chapitre des effets des vers.

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  1. Forest. lib. 21. observ. 26. in schol.
  2. Etmul. de morb. infant.