Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/216

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

viennent presque jamais que de-là[1]. Forestus rapporte un grand nombre d’exemples de fiévres malignes & pestilentielles, vermineuses, dont il dit avoir esté témoin[2].

Je n’examineray point icy si ce sont les fiévres malignes qui donnent occasion à la génération des vers, ou si ce sont les vers qui causent les fiévres malignes ; je diray seulement que dans les dernieres qui coururent, je ne trouvay pas de meilleur moyen, pour guerir les malades que je traitois, que de les gouverner par rapport aux vers ; je leur en faisois rendre un fort grand nombre, après quoy ils guerissoient par l’usage de quelques cordiaux : Nous pouvons remarquer que les vins de ce tems-là étoient fort verds, & par conséquent fort capables de corruption : ce qui pouvoit beaucoup contribuer à la génération de ces vers, dont presque tous les malades étoient atteints. J’ajoûteray même une chose, que M. Quiquebœuf, Docteur

  1. Hauptm. de vivâ mortis imagine, & tractatu de Therm. Vvolckensteinensibus.
  2. Forest. de intest. affect. lib. 32 observ. 16. in Schol.