Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/217

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& Professeur dans la Faculté de Medecine de Paris, observa cette année là, qui est qu’il y avoit des vers dans le vin ; & voicy comment il le reconnut. Un de ses domestiques étant allé à la cave, pour ôter le fosset à un tonneau, afin d’y mettre une fontaine, s’apperçut qu’il y avoit autour de ce fosset une lie mêlée de vers ; cela donna lieu à M. Quiquebœuf d’examiner si dans les lies il pourroit y en avoir, il fit ôter le vin du tonneau, en exposa la lie au Soleil, au bout d’une heure il y parut une fourmillere de vers, la même chose arriva à deux autres pieces.

Toutes les observations, que nous avons rapportées jusques icy, font voir combien il est facile & ordinaire qu’il y ait des vers dans le corps de l’homme, & par consequent combien les Medecins doivent être attentifs aux signes, par lesquels on peut connoître quand il y en a : Nous allons parler de ces signes dans le Chapitre suivant.

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