Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/258

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pliqué en dehors, il y a lieu de juger que ce n’est point tant la chaleur naturelle toute seule, que le secours étranger qui les a chassez, & par consequent que le corps dépourvû d’une chaleur suffisante, pour empêcher la corruption qui entretient ces insectes, est en danger de maladie, si l’on n’a soin de recourir aux évacuans & aux alterans. Si au contraire la personne n’a rien fait qui puisse avoir chassé les vers, il en faut bien augurer, puisque c’est une marque que la nature a eu assez de force, pour se débarrasser elle-même sans être aidée.

Si la personne est malade, & que les vers sortent d’eux-mêmes, il faut avoir égard à la seconde circonstance, dont nous allons parler, qui est celle du tems.


Le Tems.

S’ils sortent sur le declin de la maladie, le signe est bon, parce que les forces se rétablissant alors, il y a apparence qu’ils ne sortent qu’à cause de la chaleur naturelle qui s’augmente, & qui ne leur laisse plus assez de corruption pour s’entretenir. S’ils sortent dans le commence-