Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/264

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dent les vers mêmes, la premiere, que nous avons rapportée, est s’ils sortent morts ou vivans, & c’est par celle-là que nous commencerons.


Morts ou vifs.

On ne sçauroit tirer de cette circonstance aucun prognostic, sans avoir égard à celles qui regardent l’état de la personne, & en cas que la personne soit malade, à celles qui regardent le tems de la maladie. Voici donc ce qui est à observer. Si la personne se porte bien, il n’importe que les vers soient morts ou vivans, parce qu’il est à juger s’ils sortent morts, que c’est faute d’avoir trouvé assez de corruption pour vivre, & s’ils sortent vivans, que c’est pour chercher ailleurs la nourriture corrompuë qu’ils ne trouvent pas. Si la personne est malade, il faut examiner les divers tems de la maladie, & sçavoir que dans le declin du mal, les vers peuvent sortir morts ou vivans sans rien présager de mauvais, & cela pour les mêmes raisons, que lorsqu’ils sortent du corps de ceux qui se portent bien ; mais dans le commencement de la maladie, ou