Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans l’état, il en va tout autrement ; car alors c’est toûjours un plus mauvais signe de les voir sortir morts que vivans, y ayant apparence que c’est plûtôt le venin de la maladie qui les a tuez, que la force de la chaleur naturelle qui les a chassez.


Entiers ou rompus.

Il n’arrive gueres qu’aux vers plats de sortir rompus, & même ils ne viennent presque jamais autrement, mais pourvû que la tête ne reste pas dans le corps, il n’en faut point tirer de mauvais augure, parce que ce qui est resté meurt bientôt, & est ensuite entraîné par les matieres, ou par quelque leger purgatif, au lieu que quand la tête demeure, le ver reprend de nouvelles forces, & croît toûjours.


Enfermez dans des envelopes.

S’ils sortent enfermez dans une envelope, c’est un bon prognostic, parce que d’ordinaire ils se trouvent tous ensemble dans ces envelopes, sans qu’il en reste aucun autre dans le corps : de maniere que quand ils sortent ainsi sur le declin