Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/275

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la même nature, l’un d’un jeune homme de seize ans, & l’autre d’un jeune homme de trente, il dit que le premier devint hectique, & mourut aprés avoir rendu quatre mois auparavant un ver, dans le ventre duquel s’en trouva un autre enfermé : que le second tomba dans une fiévre tierce, & mourut au bout de dix-sept jours, après avoir été délivré d’un semblable ver. J’ay vû cependant quelques malades rendre de ces sortes de vers & échaper.


En grande ou en petite quantité.

Quand ils sortent en grand nombre le signe est bon & mauvais tout ensemble, il est bon en ce que c’est toûjours autant de corruption de sortie, & mauvais en ce que ce grand nombre de vers ne peut avoir été dans le corps, sans que quelques-uns n’ayent fait érosion aux intestins : ce qui ne peut avoir que de fâcheuses suites : je dis, sans que quelques-uns n’ayent fait érosion, parce que quand les vers sont en si grand nombre, ils s’affament les uns les autres, & que les plus affamez ne manquent gueres de s’en