Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/299

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de ne tint nul compte de l’avis d’un jeune homme sans experience ; il s’opiniâtra à vouloir être traité à l’ordinaire, & il mourut ; on l’ouvrit, & on lui trouva dans le cœur un ver tout blanc, qui avoit une tête longue dure comme de la corne ; on prit le ver tout vivant, & on le mit sur une table au milieu d’un cercle, qu’on décrivit avec du suc d’ail. Le ver commença à se traîner de côté & d’autre, s’éloignant toûjours de la circonference du cercle, & enfin chassé par l’odeur de l’ail, se retira au milieu du rond, où il mourut par la force de cette odeur.


Contre les Sanguins.

Rien n’est meilleur contre les vers, qui s’engendrent dans le sang, que le jus de cerfeüil ; on en peut prendre un demi verre trois fois par jour pendant une Semaine, le matin à jeun, l’après midy deux heures après le dîné, & le soir un peu avant que de se coucher.


Contre les Vesiculaires.

Le Sel vegetable est bon contre les