Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/305

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cun demi scrupule, sucre rosat une once ; & s’il y a un cours de ventre qu’il soit à propos de moderer, corail & poudre de roses, de chacun un demi gros, mêler le tout en poudre subtile, & en faire une opiat avec de l’oxysaccharum, & de la conserve de roses & de chicorée.

Le jus de plantain, la vieille theriaque, les amandes ameres, le suc de grenade mêlé avec de l’huile d’olives, sont encore de bons remedes. L’esprit de nitre, celuy de souphre, l’esprit de sel dulcifié réüssissent heureusement, on en peut prendre quatre ou cinq goutes des uns ou des autres dans un peu d’eau commune, évitant de mêler ces esprits ensemble. L’huile de bois de geniévre pris à jeun, est très bon contre les vers, celle de bois de coudrier est un remede certain, on en donne quatre ou cinq goutes dans un peu de vin, & davantage, si c’est pour des personnes avancées en âge.

Quand les enfans ont de la fiévre, voicy un julep qu’on leur peut donner pour tuer leurs vers, eaux de pourpier & de chicorée, de chacun deux onces, confection d’hyacynthe un scrupule, poudre coraline autant, corail préparé demi scru-