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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/316

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ces, faire de cela un emplâtre, qui s’appliquera sur le nombril. Cet emplâtre ne tuë pas seulement les vers, il éteint aussi la fiévre. Tous ces remedes tuent les vers, mais ils ne les chassent pas toûjours. Venons à ceux qui les tuent, & qui les chassent en même tems.

Remedes qui tuent & qui chassent les vers.

Les remedes, qui tuent & qui chassent les vers, sont l’aloës, l’hiere-picre, la poudre d’écorce d’orange amere, la rheubarbe, &c. On dissout l’hiere-picre dans un peu de vin blanc, ou bien on la mêle avec un peu de diaphœnix, ou on en fait des pilules avec un peu d’agaric & de syrop d’absynthe. La poudre d’orange amere se prend dans du vin. Borel la recommande fort, & il dit avoir vû un Ethique abandonné de tous les Médecins, auquel ce remede pris jusqu’à trois fois, fit rendre force vers, & procura la guerison ; la doze est un gros chaque fois. Ce que dit Borel[1], je l’ay vû arriver, il n’y a pas long tems, en la personne d’un malade âgé de vingt six ans, lequel dessé-

  1. Borell. observ. medicophy. cent. 1. observ. 90.