Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/315

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un verre à jeun. Ce breuvage tue les vers promptement.

Le mille-pertuis est admirable contre les vers, il en préserve même le fromage, si l’on a soin de l’envelopper de cette herbe. Quercetan rapporte ce remede, que j’ay trouvé vray par l’experience. La maniere de prendre le mille-pertuis est de le faire bouillir dans de l’eau, & de boire de cette eau avec un peu de sucre. On en peut faire aussi du syrop.

En voila bien assez pour ce qui regarde les remedes qui se prennent en dedans, venons à ceux qui s’appliquent en dehors.

Remedes extérieurs ou topiques.

Les remedes, qui s’appliquent au dehors, sont le fiel de bœuf, l’huile d’absynthe, celuy de rhuë, ou d’amandes ameres, avec quoy on peut mêler de la poudre de cumin, de la poudre d’aloës, ou de celle de petite centaurée, ces topiques se mettent sur le nombril. L’emplâtre suivant est encore fort bon.

Farine d’orge, suc de vermicularis, de chac. une livre ; vinaigre blanc quatre on-