Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/336

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RÉPONSE
DE PHILIBERT SARRAZENUS,
A G. FABRICIUS.

Quand j’ay reçû la Lettre, où vous me parlez de ce ver plat, j’avois en même temps une malade attaquée de la même maladie, comme j’attendois le succés des remedes que je lui faisois, j’ai differé à vous écrire jusqu’à ce que je pûsse vous en donner des nouvelles. Voicy en peu de mots ce que j’ai observé dans cette maladie, & la conduite que j’y ay tenuë. La malade est âgée de trente-quatre ans, assez pleine, & a été dans ses premieres années si sujette aux vers, qu’elle en rendoit souvent par le bas de tout plats, longs d’une aulne, d’une aulne & demie, quelquefois de davantage, & larges du doigt ; quand elle a été mariée, elle a eu plusieurs enfans,