Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/343

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TROISIÉME LETTRE
DE G. FABRICIUS
A CRAFFTIUS.

Pour ne pas vous écrire sans vous rien mander de particulier, il faut que je vous fasse part à present de ce que je n’eus pas le tems de vous marquer dans ma derniere Lettre, au sujet des vers plats. Je vous diray donc qu’une Dame, nommée Madame Mace, à present veuve de M. Rohault, qui étoit un celebre Apoticaire de Lausanne, fut fort sujette pendant sa jeunesse à des palpitations de cœur, à des foiblesses d’estomach, & à des obstructions de visceres ; elle fit divers remedes par l’ordonnance des Medecins, & de tems en tems aprés un certain purgatif, qu’elle prenoit quelquefois, elle rendoit des morceaux de vers plats assez longs. Quand elle fut mariée, & qu’elle eût commencé à avoir des enfans, ses palpitations cesse-