Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/347

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d’un ver solitaire, qui luy causoit des incommoditez considerables, ce ver sortit en trois morceaux, qui faisoient ensemble la valeur d’une aulne & demie ; le lendemain je réïteray le remede que j’avois fait prendre, & la malade rendit un quatriéme morceau de la longueur d’un tiers, où étoit la tête, aprés quoy elle se trouva guerie. Il m’est arrivé plusieurs cas semblables, que je passe à dessein, pour n’être pas long.



Chapitre X.

Des précautions qu’il faut observer quand on fait des remedes contre les vers.



IL ne suffit pas, pour tuer & pour chasser les vers, de faire les remedes que nous avons marquez dans le Chapitre précedent, il pourroit y avoir du danger de s’en tenir à ces seuls secours, parce que les vers attaquez ne mourant pas d’abord, ou ne mourant pas tous à la fois du