Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/37

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ce que nous examinerons ailleurs. Je vis un cou extrêmement mince & étroit, dont les articles vers le commencement se touchoient presque, & un corps long, qui alloit en élargissant vers le milieu de son étenduë, & dont les articles étoient distans d’un poulce : En un mot, au lieu de Tænia ordinaire, nous vîmes, comme nous le remarquerons dans la suite, une autre espèce de Tænia, nommé en Latin Solium, & en François le solitaire, dont parlent plusieurs Auteurs, lequel s’engendre dans le corps d’un grand nombre de personnes, & demeure si opiniâtrement dans ceux où il est, qu’à moins d’un remede particulier, pour le faire sortir ; il vieillit avec l’homme, dit Hippocrate, & l’accompagne jusqu’au tombeau. Il est rare de voir une tête à ces sortes de vers, parce que cette partie te-