Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/38

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nant à un cou fort mince, se sépare facilement, & reste dans le corps des malades. Ainsi la tête de celuy-cy le rend plus particulier.

Le ver fit de grands mouvemens pendant cinq heures, & vécut pendant plus de douze. Quant au malade, il se trouva mieux sitôt qu’il en fut délivré. Le lendemain, qui étoit le septiéme jour de sa maladie, il n’eut plus de fiévre, & le jour d’aprés, la guérison fut entiere. Il ne faut pas oublier de remarquer que le ver sortit noüé par le milieu du corps : ce qui doit faire juger qu’il fit bien des tours auparavant ; & qu’ainsi le malade, avant que de le rendre, ne pouvoit manquer de sentir les agitations, que nous avons dites.

Si quelques personnes ont traité ce ver de fable, comme nous l’avons observé, d’autres ont été à