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tit tous les animaux qui en doivent sortir.




Conclusion de l’ouvrage.



VOila ce que je m’étois proposé d’écrire sur les vers qui s’engendrent dans le corps humain ; j’aurois pû rapporter un grand nombre de remedes qui sont répandus dans la plûpart des Livres de Medecine, & remplir ce Traité de plusieurs formules differentes, que je n’y ay point mises ; mais j’ay crû qu’il valloit mieux rapporter peu de remedes, & en rapporter de bons, que de faire un amas de receptes, qui auroient rendu ce Livre plus gros sans le rendre meilleur. D’ailleurs, comme le remarque si bien M. Hecquet dans une These, qu’on ne sçauroit trop lire[1], ce n’est pas la quantité des remedes qui fait la richesse de la Medecine, il vaut mieux s’attacher au choix

  1. An remediorum curta supellex ? These soutenue sous la Présidence de M. Hecquet aux Ecoles de Medecine de Paris le 6. de Fevrier de l’année 1698.