Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/43

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regardée par le microscope, est semble à celle d’un doguin.

Comme le ver, dont nous parlons, est ordinaire dans le corps de l’homme, qu’il n’obéït à aucun des remedes communs qui chassent les autres, & qu’il est la cause d’un grand nombre de maladies, il importe à trop de personnes de sçavoir par quel moyen on peut s’en délivrer, pour que je doive faire un mystere du remede, dont je me suis servy avec tant de succés en cette rencontre, & qui m’a réüssi si heureusement en tant d’autres. J’avertis donc que je le declare de bonne foy dans un article exprés, où je parle des remedes contre les vers.

Ce que je me propose icy est de donner un Traité complet sur les vers, d’expliquer comment ils s’engendrent en nous, d’en exposer toutes les differentes especes,