Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/44

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d’en declarer les signes, les effets, les prognostics, de marquer les meilleurs remedes contre ce mal, de faire voir que ces animaux causent, ou entretiennent dans le corps de l’homme plusieurs maladies, dans lesquelles on n’a pas coûtume de les soupçonner ; & qu’il y a des pleuresies, des phtisies, des jaunisses, &c. qui ne peuvent bien se guerir que par des remedes qui fassent rendre des vers. C’est un fait dont j’ay rapporté beaucoup d’exemples dans ce Livre. J’en pourrois citer icy un grand nombre d’autres, dont j’ay esté témoin depuis qu’il est imprimé ; & sans m’engager dans ce détail, on sçait de quelle maniere a esté guery depuis peu un Prince, dont la santé doit estre chere à tous ceux que la vertu & l’érudition, jointes à tous les agrémens de l’esprit, sont capables de tou-