Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/45

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cher. Le 15. d’Octobre de l'année 1699. aprés de longues & de fréquentes veilles données à l'étude des Peres de l’Eglise, il tomba malade d’une bile répandue par tout le corps, accompagnée d’une fiévre considerable, & de grandes douleurs dans les intestins. Il negligea sa maladie jusqu’au 18. du même mois, qu’il fut contraint d’interrompre ses lectures, & de me demander par quel moyen je pourrois le rendre à ses Livres. La première chose à quoy je songeay fut de recourir à une eau, qu’Hippocrate, au[1] troisiéme Livre des maladies, recommande dans les occasions où il est besoin

  1. Ὠ ῶν τὸ λευκὸν τριῶν ἢ τεσσάρων κατακυκῶν ἐν ὕδατος χοῒ πινέτω· τοῦτο δὲ ψύχει σφόδρα, καὶ τὴν κοιλίην ὑπάγειν τὸν νοσέοντα προσκατακυκᾷ. Ἱπποκρ. περὶ νουσων. γ