Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/55

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quelques Lecteurs préoccupez, de croire que j’ay cherché à décrier la saignée. Pour ne rien omettre de tout ce que l’exactitude peut demander de moy, je suis bien aise de declarer que mon dessein n’est nullement de condamner ce remede, & que je le regarde au contraire comme un des meilleurs de la Medecine, pourveu qu’il soit ménagé avec la prudence & la sagesse que demande Galien. Car il ne faut pas s’imaginer que cet Auteur ait là dessus donné dans l’excès dont l’accusent si injustement ses ennemis. Et aprés ce qu’il dit sur ce sujet en tant d’endroits de ses Livres ; comme par exemple[1], 1. Qu’il ne faut saigner ni les

  1. Galen. comm. 4. de rat. vict. 19. & 8. meth. cap. 4. de curandis febribus sermone habens, Ait, at siquidem vel puer, vel senex sit sanguinem detrahere non licet. Idem repetit 1. de art. curat. ad Glauc. c. 14. libr. de cur. rat. per sang. miss. cap. 6. 9. & 13.