Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/56

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enfans, ni les vieillards, quelque grandes maladies qu’ils ayent, etiamsi validis laborent ægritudinibus. 2[1]. Que si un enfant est attaqué d’une fiévre synoque putride avant l’âge de quatorze ans, la saignée ne luy convient pas ; que si c’est aprés, on doit examiner si son corps est maigre, ferme, d’une chair dure, & s’il abonde en sang ; qu’en cas que cela ne soit pas, il ne faut point non plus luy tirer de sang. 3. Que si celuy que l’on veut saigner a passé trente ans, mais qu’il ait le corps mol, flasque, gras & blanc, avec les vaisseaux petits, il est à propos de ne le point saigner, ou de le saigner tres-peu ; & que si c’est en Esté, on doit bien s’en donner de garde. 4. Que[2] ni la putrefaction des humeurs, ni les obstructions, ne se guérissent

  1. 11. Meth. cap. 14.
  2. Ibid.