Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/135

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que ce qu’on appelle pommes de chêne, se forme aussi du suc que jettent les petites branches que des Vers ont piquées ; que la même cause produit le Bedeguar Arabum, ou l’éponge de l’Eglantier, & cette excroissance qui vient aux chardons parmi les avoines, laquelle on porte sur soi comme un préservatif contre les hémorrhoïdes ; que le lierre terrestre est souvent chargé de tubercules semblables, dans lesquels, comme dans tous les précédens, on trouve des Vers, ou les trous par lesquels ils sont sortis, quand l’endroit piqué, lequel se cicatrise à la fin, n’a plus fourni à ces Vers le suc qu’ils tiroient.

On trouve des Vers à la pimprenelle, à l’absynthe, & à plusieurs autres herbes, lesquels sont tous différens ; & parmi ces Vers qui viennent aux plantes, les uns sont particuliers à la tige ; les autres aux feuilles ; les autres, à la fleur ; les autres, à la racine ; les autres, à la graine, & sont tous autant d’espéces à part. J’ai observé à Plombières, où le Doronic à feuilles de Plantain croît