Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/156

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sont une ligne que les rondes interrompent en B D ; les rondes sont égales par-tout, & les longues plus étendues au milieu du Ver qu’ailleurs, ainsi qu’il paroît en E : tout le Ver étoit plat, blanc, mince & transparent comme du parchemin. Les portions sont liées, unies & disposées de manière, que la pointe de chacune regarde le côté A. C’est par cette disposition qu’on peut juger du côté où étoit la tête. Il y a de l’apparence que la queue n’est pas toute entière, & qu’elle s’est rompue en F.

M. Rédi donne la figure d’un Tænia, ou Ver Solitaire sorti du corps d’un Chien, laquelle est différente de celle-ci. Il donne aussi celle d’un Tænia sorti du corps d’un Chat, laquelle n’est pas moins différente ; les voici dans la planche suivante, on les peut confronter.

Le même M. Rédi dit avoir trouvé une infinité de Vers dans les intestins d’un Serpent à deux têtes qu’il ouvrit vivant[1] : la plûpart

  1. Franc. Redi de Animal. quæ in corporib. animal. vivorum reperiuntur.