Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/172

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

servations Médicinales, raconte l’histoire d’un Malade de ses amis, qui, attaqué d’un violent mal de tête, accompagné d’éblouissemens, de vomissements, d’extinction de voix, d’aliénation d’esprit, & d’un froid général de tout le corps, fut réduit à l’extrémité le septiéme jour, & ce même jour, lorsqu’on ne lui espéroit plus de vie, rendit par la narine droite un Ver long d’un palme & plus, & se trouva aussi-tôt guéri[1].

Je pourrois rapporter un grand nombre d’autres exemples de vers sortis par le nez. Mais les deux suivans qui se lisent dans l’Histoire de l’Académie Royale des Sciences, sont assez considérables pour pou-

  1. Solet interdum acutus dolor in capite excitari, quem Græci cephalalgiem vocant, sed talem quo caligent ocule, alienetur mens, citetur vomitus, supprimatur vox, frigescat corpus, & ipsa denique deficiat anima. Rarum est videre ; nam & nos amicum habuimus, qui cum his omnibus ageretur malis & adventante die septimo, mors ipsa, nullis conferentibus auxiliis, jam jam adesse videretur ; vi tandem robustioris naturæ, Vermem è dextrâ nare palmo longiore ejecit. Quo propulso, monis statim cum eo amotus est languor.

    Anton. Benivenii Florentini, Medicinalium observat. exempla, cum annotationibus Rembert. Dodonæi. Cap. C.