Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/179

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Ver-là seroit dans un lieu où de tels remédes pourroient aller. Il est déja à présumer que le tabac conviendroit, mais on pourroit encore tirer fortement par le nez des sucs âcres ou acides que l’on jugeroit, ou que l’on reconnoîtroit les plus capables d’incommoder l’animal. M. Littre croit que rien ne seroit plus propre à le tuer, que de l’huile, parce que l’on sçait qu’elle ôte la respiration aux Insectes, en bouchant les ouvertures de toutes les trachées ; enfin si rien ne réussissoit, il en faudroit venir à une opération Chirurgique sur l’os coronal. M. Littre assure qu’elle ne seroit ni dangereuse ni difficile.

L’autre exemple d’un Ver Nazal ou Rinaire, est rapporté dans l’Histoire de l’Académie des Sciences, année 1733. Un Officier de chez le Roy, sentoit depuis trois ans, au bas du front, du côté gauche, & près de la racine du nez, une douleur vive, plus violente dans des temps que dans d’autres, laquelle s’étendoit vers l’œil du même côté, & devenoit quelquefois si excessive,