d’une herbe qui passe chez eux pour produire dans le corps beaucoup de cette vermine. On peut voir là-dessus M. Borell[1] dans les Observations de Physique & de Medecine ; la chose paroît avoir beaucoup de rapport avec ce que nous avons remarqué ci-devant des Vers des Moutons page 27. Mais pour revenir aux Vers sanguins de l’homme, comme on ne sçauroit avoir là-dessus trop de faits bien constatés, nous croyons devoir joindre encore ici les cinq suivans : le premier, attesté par une lettre de M. Charollois, Médecin de l’Hôpital de Châlons sur Saone ; le second, par une lettre de M. Vrayet, alors Médecin à Compiegne, & aujourd’hui à Abbeville ; le troisiéme, par une lettre de M. Collasson, Maître Chirurgien à Vatan, & les deux derniers car une nouvelle lettre du même M. Vrayet, qui m’a écrit tout récemment sur ce sujet. Les voici telles qu’elles m’ont été écrites ; je n’en ai retran-
- ↑ Borel. Cent. 3. Observ. 4.