Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/216

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Monsieur,

« C’est à Abbeville où je suis établi à présent, que m’a été remise la Lettre que vous m’avez adressée à Compiégne, où a été faite par mes soins, l’observation sur le Ver Sanguin que je vous ai envoyé en 1704.

» Je vous dirai pour répondre à votre Lettre, que j’en ai vu sortir un autre il y a huit ans au Quélu, près la Ville d’Eu, en faisant saigner Madame de Fressenneville, laquelle autant que je puis m’en souvenir, étoit attaquée d’une fièvre maligne dont elle est morte. Mais je négligeai de conserver cet Insecte, & d’en faire la description. Je crois cependant qu’il ressembloit à un petit Ver à soye, tels qu’on les trouve dans leur coque quand ils sont dépouillés de leur peau, & qu’ils sont en fève.

» Nous avons encore observé ici, il y a six ans, entre trois Méde-