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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/230

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vante, fig. I. laquelle est copiée de Velschius, qui a fait un traité exprès sur cette sorte de Ver.

Il vient à la cuisse des Chardonnerets un Ver presque semblable. Spigelius dit en avoir vu un à la cuisse d’un de ces Oiseaux, lequel avoit un pied de long. Cette longueur paroît d’abord incroyable, mais la maniere dont le Ver est situé, rend la chose facile, vû qu’il est disposé en ziczac, comme on le voit ici, fig. II. & c’est ainsi qu’était celui que Spigelius dit avoir remarqué[1] ; c’est aussi de la même maniere à peu près, que sont disposés ceux dont nous venons de parler, qui viennent aux jambes des Ethiopiens. Celui des Chardonnerets est mince comme une petite corde de Luth. Lorsqu’il est parfait & qu’il commence à se mouvoir, il perce la peau & sort quelquefois de lui-même. Le plus souvent l’Oiseau le tire avec le bec.

Quelques Auteurs ont douté que les Soyes fussent de véritables Vers, mais Thomas de Veigue prétend

  1. Spigelius de lumbrico lato.