Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tres ces sortes de Vers. On verra dans une Lettre de Guillaume Fabricius, citée dans ce volume, qu’à Payerne, une Femme ayant rendu un Ver semblable, le bruit courut aussitôt dans toute la Suisse & dans toute la Bourgogne, qu’il étoit sorti un monstre épouvantable du corps d’une Femme. On parloit par-tout de ce prétendu monstre, & on ne l’appelloit que le monstre de Payerne. Voilà comme les uns refusent de croire tout ce qui leur paroît extraordinaire, & comme les autres, se plaisent même à l’exagérer.

Quant au Ver que je fis sortir du corps de ce jeune Homme, chez qui je fus appellé, rue S. Denis, je considerai cet insecte en présence de plusieurs personnes, & l’ayant mesuré