Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/35

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que quelques Auteurs, comme Arnauld de Villeneuve, entre autres, nomment Solium, (je ne sçai pourquoi) & que j’appellerai Solitaire, parce qu’il est ordinairement seul de son espéce dans le corps où il se trouve, ainsi que nous l’observerons plus bas.

Ce Ver, dit Hippocrate, demeure si opiniâtrement dans les corps où il est, qu’à moins d’un remede spécifique pour le faire sortir, il vieillit avec son hôte, & l’accompagne jusqu’au tombeau.

La tête de ces sortes de Vers, tenant à un cou fort mince, se sépare aisément, & reste presque toujours dans le corps du Malade. Ainsi la tête de celui-ci, le rend plus particulier.

Quant au Malade, il se trouva beaucoup mieux si-tôt qu’il