Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/36

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fut délivré d’un tel hôte. Le lendemain, qui étoit le septiéme jour de la maladie, il n’eut plus de fiévre & le jour d’après il fut guéri : nous n’oublierons pas de remarquer que le Ver sortit noué ; cette circonstance que nous avons déjà observée, doit faire juger qu’il fit bien des mouvemens auparavant, & qu’ainsi le Malade ne pouvoit manquer de sentir alors beaucoup d’agitations.

Si quelques personnes ont traité de fable ce Ver, comme nous l’avons observé, d’autres ont été à une extrémité opposée, & ont dit que ç’a été de tout temps une chose si commune, qu’elle ne méritoit pas seulement la moindre attention. Comme je veux croire que ce langage est sincere, je prie ceux qui l’ont tenu, de jetter les yeux