Sennert[1], & que je puis l’assurer moi-même comme témoin.
On peut connoître par tout ce que nous avons dit jusqu’ici, que les maladies que causent les Vers, ne sont point indifférentes ; mais voici des Observations qui le pourront encore confirmer.
PREMIERE OBSERVATION.
Feu M. Daval le père, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, m’a dit qu’ayant un jour laissé pour mort un Malade qu’il traitoit, il s’avisa néanmoins d’y passer le lendemain ; qu’ayant trouvé alors le Malade dans la même extrémité, sans connoissance, sans pouls & sans chaleur, il soupçonna sur quelques signes dont il s’apperçut, que tout cela pouvoit être causé par des Vers ; qu’aussi-tôt sans différer, il fit prendre au Malade plusieurs choses contre les Vers, lesquelles chasserent de son corps un animal jaune, ayant deux cornes pardevant ; que ce mal ne
- ↑ Sennert. Lib. III. p. 2. Sect. 1 Cap. 5.