Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/444

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diminuant point pour cela, il fit réitérer les mêmes remèdes, qui chasserent encore un Ver semblable au premier ; après quoi, le Malade revint à lui, & recouvra peu à peu la santé.


II. OBSERVATION.

M. Hartsoecker m’a mandé d’Amsterdam, qu’ayant un de ses enfans fort malade, & qui paroissoit hors d’espérance de guérison ; il lui donna quelques grains de tartre émétique, qui ce jour-là ne fit en apparence aucun effet ; mais que le lendemain l’enfant rendit trois gros Vers, & fut guéri aussi-tôt.


III. OBSERVATION.

Une Dame de Dunkerque venoit d’accoucher heureusement pour la quatrième fois. Comme elle avoit de la fiévre, de fréquentes nausées, une difficulté de respirer, qui alloit jusqu’à une espéce d’étranglement, de grandes douleurs dans le bas-ventre, sans néanmoins