Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/476

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citer toutes ces observations, & un grand nombre d’autres semblables qui s’offrent en foule. Il joint à cela sept différentes raisons ; sçavoir, 1o. que la multiplication du venin pestilentiel ne sçauroit s’expliquer bien naturellement, qu’en supposant qu’elle se fait par des Vers ; ces Vers, comme l’on sçait, multipliant avec une facilité incroyable. 2o. Que le tabac, & autres choses semblables qui contrarient les Vers, sont de bons remedes contre la peste. 3o. Que les cauteres sont d’un grand secours pour se préserver de la peste, & qu’il est facile de voir que cela vient de ce que les Vers s’enfuyent par l’ouverture du cautère. Nemo, dit-il, non videt, seminium pestilentiale Verminosum per patulas fonticulorum vias facile fugam capescere.

Ce terme Nemo non videt, est une proportion bien exagerée, pour ne rien dire de plus. 4o. Que la peste cesse ordinairement aux approches de l’Hyver, saison qui est contraire aux Vers. 5o. Qu’à Marseille, des Couvens entiers de Filles, ont été