Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/477

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exempts de la peste qui regnoit dans le pays ce qui prouve, dit l’Auteur, que cette maladie ne venoit point de l’air, mais des Vers, puisque l’air se communique par-tout, ce que ne font pas les Vers. Il est vrai que si ces Vers avoient des aîles, comme le prétend M. Goiffon, ainsi que nous le verrons plus bas, ils auroient pu aller dans ces Couvens ; mais l’Auteur de la Dissertation ne leur en donne point, il se contente, ainsi que nous l’avons dit, de leur donner un bec crochu, en forme d’ameçon. 6o. Que la peste de Marseille a attaqué les hommes, sans attaquer les animaux ; ce qu’il est facile, dit-il, d’expliquer dans le systême des Vers, parce que les Vers qui éclosent dans le corps humain, sont d’une autre nature que ceux qui éclosent dans le corps des animaux, & que même les Vers qui éclosent dans les animaux, sont d’autant d’espéces différentes, qu’il y a de sortes d’animaux. 7o. Qu’après que la peste a eu enlevé dans Marseille la plus grande partie des Habitans, elle a cessé, parce que les