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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/109

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pièce de fer & plusieurs autres choses, qui toutes enfin rendoient le même effet ; car ayant mis ma main, où je ne sentois aucune incommodité, je vis qu’il en sortoit autant que de celle de ceux qui étoient tourmentés de demangeaison : je pris résolution que ceci étoit une imposture, & cependant je concluds que ces grains étant en fumée, il y avoit en icelle une humeur crasse prête à se congeler, qui se géloit à la froideur de l’eau, & qu’ainsi il sembloit que ce fussent tignes. »

Nous avons remarqué plus haut que le meilleur remede contre les Vers des dents, est de se tenir les dents propres, & de se les laver tous les matins ; nous ajoûterons ici qu’on ne sçauroit mieux faire que de se les laver avec quelques cuillerées de cette eau de fougère que je fais préparer contre les Vers. Elle ôte toute la pourriture des dents, les empêche de se gâter, & les affermit. Il est vrai qu’elle laisse alors pour quelques momens un peu d’amertume sur la langue, mais