Aller au contenu

Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/110

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

on est bien dédommagé de ce petit inconvénient par le bien qu’elle procure aux dents, aux gencives & à toute la bouche.


Contre les Pulmonaires.

Les Vers qui s’engendrent dans la poitrine, & qui causent des toux violentes, ainsi que nous l’avons observé ailleurs, sont très-difficiles à chasser ; il y a un remede cependant que divers Médecins conseillent pour les faire sortir par le cracher ; c’est de donner au Malade du suc de marrube mêlé avec un peu de miel, & de lui faire sucer un peu d’oximel scyllitique en forme de looch.


Contre les Hépatiques.

On peut prendre contre les Vers du foie, plusieurs matins de suite dans un bouillon, environ douze grains de poudre de Cloportes, ou un bouillon au Veau, où l’on ait fait bouillir un peu d’hépatique.