Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/168

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

matiere vermineuse, parce que cette matiere, comme nous l’avons déja remarqué plus haut, est la principale cause du mal ; ainsi dans le traitement de ces maladies, on doit songer sur-tout, à deux choses, & c’est ce que nous allons voir dans le Chapitre suivant.



CHAPITRE X

Remarques générales sur le traitement des maladies vermineuses.



Je viens de dire que dans le traitement des maladies de Vers, on doit, sur-tout, songer à deux choses ; voici ce que c’est. La première est d’évacuer la plus grande quantité qu’il se peut, de cette matiere vermineuse dont nous venons de parler ; & la seconde de corriger ce qu’il en reste après l’évacuation. Si donc cette matiere cause des convulsions, des affections soporeuses, des transports, de grosses fiévres, comme il arrive quelquefois, selon la remarque que nous avons faite dans le Chapitre IV. il faut d’abord